On the road...
Newport
Dans l'ordre : Karmen, Stacy et Holly
Holly sur les rives de la Willamette
A Newport, les doigts plein de Marshmallows
Holly en blonde, il y a quelques mois...mardi 19 mai 2009
Quelques photos - de Newport et de Holly (comme certains me l'ont demandé)
On the road...NewportDans l'ordre : Karmen, Stacy et HollyHolly sur les rives de la WillametteA Newport, les doigts plein de MarshmallowsHolly en blonde, il y a quelques mois...
17eme Jour - La fin
Le lundi, la mauvaise nouvelle arrive : Pas de solution aisée pour ce problème de Visa. Mes parents ont essayé de voir combien de temps il faudrait pour un rendez-vous à l'ambassade des USA en France, pour avoir un passeport et revenir : Pas de place avant le 18 juin... Donc c'est mort !
Holly n'a pas trop bien supporté la nouvelle, bien qu'elle était au courant qu'il était probable que ça se finisse ainsi.
Nous allons donc profité du peu de temps qu'il me reste ici, et ce mardi soir, je vais retrouver les amis (finalement plutôt nombreux) rencontrés ici pour se dire au revoir, pour cette fois ci au moins...
Holly n'a pas trop bien supporté la nouvelle, bien qu'elle était au courant qu'il était probable que ça se finisse ainsi.
Nous allons donc profité du peu de temps qu'il me reste ici, et ce mardi soir, je vais retrouver les amis (finalement plutôt nombreux) rencontrés ici pour se dire au revoir, pour cette fois ci au moins...
15 & 16eme Jours - Holly & Friends
Jeudi soir, je suis allé prendre un café au "restaurant universitaire" juste en face de chez moi. Comme j'étais le seul client, je discute avec la serveuse au comptoir. Je lui raconte ma situation, à savoir que j'ai un problème de Visa etc... Elle me dit alors que sa sœur a eu le même genre de déboires en février, lorsqu'elle était en République Tchèque.
Vendredi, je vais prendre un hamburger dans le même bâtiment, et il se trouve que c'est la même serveuse. Alors que je suis en train de manger, seul comme d'habitude depuis 2 semaines, elle me demande si elle peut s'asseoir à ma table pour discuter pendant sa pause déjeuner. J'accepte bien volontier...
Elle me dit qu'elle a prévu de sortir avec des amis ce soir et qu'elle serait ravie que je me joigne à eux. On échange les numéros de téléphone.
Le soir même, je rencontre 4 amis à elle : Stacy, une amie qu'elle connaît depuis 15 ans et qui est de passage pour le Week End, elle fait des études de journalisme dans l'est de l'Oregon; Mickael, un ami qui vivait à New York et qui a tout quitté après son divorce (il n'a que 28 ans pourtant) pour venir étudier ici; Karmen, une copine de classe, puisqu'elles suivent toutes les deux des cours de Design pour travailler dans la mode, ainsi que Jeff, un des colloc de Karmen.
Nous prenons un verre dans un bar, puis on va à la colloc de Karmen et Jeff pour regarder un film. Nous avions dans l'idée d'aller à la mer, mais il se faisait déjà tard. On a donc reporté au lendemain.
Le samedi donc, à 15h00, Holly (la serveuse, vous l'avez compris...) passe me prendre à pied avec Karmen et Jeff. Nous continuons vers le downtown, en "prenant" au passage les amis des uns et des autres.
Vers 16h30, Stacy est de retour à Corvallis (le matin, elle avait une présentation à faire à Eugene, plus au sud). Nous fillons à 4 (Holly, Stacy, Karmen et moi) vers Newport, à 45 miles de Corvallis.
Là bas, nous nous promenons sur la plage, nous allons manger dans un Fish & Chips et nous finissons la soirée par un feu de camp sur la plage, à griller des Marshmallows.
Le dimanche soir, je retrouve Holly, seule. Nous allons manger dans un fast food, puis nous allons voir un film dans le dortoir qu'elle partage avec 5 autres américaines (au moins...). C'est là qu'elle me déclare sa flamme...
Vendredi, je vais prendre un hamburger dans le même bâtiment, et il se trouve que c'est la même serveuse. Alors que je suis en train de manger, seul comme d'habitude depuis 2 semaines, elle me demande si elle peut s'asseoir à ma table pour discuter pendant sa pause déjeuner. J'accepte bien volontier...
Elle me dit qu'elle a prévu de sortir avec des amis ce soir et qu'elle serait ravie que je me joigne à eux. On échange les numéros de téléphone.
Le soir même, je rencontre 4 amis à elle : Stacy, une amie qu'elle connaît depuis 15 ans et qui est de passage pour le Week End, elle fait des études de journalisme dans l'est de l'Oregon; Mickael, un ami qui vivait à New York et qui a tout quitté après son divorce (il n'a que 28 ans pourtant) pour venir étudier ici; Karmen, une copine de classe, puisqu'elles suivent toutes les deux des cours de Design pour travailler dans la mode, ainsi que Jeff, un des colloc de Karmen.
Nous prenons un verre dans un bar, puis on va à la colloc de Karmen et Jeff pour regarder un film. Nous avions dans l'idée d'aller à la mer, mais il se faisait déjà tard. On a donc reporté au lendemain.
Le samedi donc, à 15h00, Holly (la serveuse, vous l'avez compris...) passe me prendre à pied avec Karmen et Jeff. Nous continuons vers le downtown, en "prenant" au passage les amis des uns et des autres.
Vers 16h30, Stacy est de retour à Corvallis (le matin, elle avait une présentation à faire à Eugene, plus au sud). Nous fillons à 4 (Holly, Stacy, Karmen et moi) vers Newport, à 45 miles de Corvallis.
Là bas, nous nous promenons sur la plage, nous allons manger dans un Fish & Chips et nous finissons la soirée par un feu de camp sur la plage, à griller des Marshmallows.
Le dimanche soir, je retrouve Holly, seule. Nous allons manger dans un fast food, puis nous allons voir un film dans le dortoir qu'elle partage avec 5 autres américaines (au moins...). C'est là qu'elle me déclare sa flamme...
dimanche 17 mai 2009
vendredi 15 mai 2009
12eme Jour - Retour Downtown
Je n'arrive pas à y croire, mais c'est déjà mon 12ème jour ici...
Une constatation : Ce qui m'a marqué le plus ici, c'est le downtown. D'où mon envie d'y retourner. Ensuite, j'aime de plus en plus cette ville à laquelle je me suis maintenant bien acclimaté. Finalement, passé les premiers jours difficiles, j'aime assez les USA. Par contre, il faut savoir que les américains sont définitivement des anglo-saxons dans leur comportement relationnel (exception faite peu être des Porto Ricains ): On peut parler avec les gens dans la rue, dans les bars etc... ils seront très gentil, mais ils ne se lieront pas d'amitié pour autant. Je pense - et ceci n'est que ma théorie personnelle - qu'il faut travailler ou pratiquer une activité, ou au pire rencontrer régulièrement dans un endroit une personne pour qu'une relation puisse naître.
En cela, ils différents des anglais que j'ai rencontré, car ces derniers deviennent beaucoup plus chaleureux dans les pubs !
Bon, toujours est-il que j'ai trouvé ma vitesse de croisière ici : Réveil tardif le matin (du moins cette semaine), puis parlotte sur Skype avec l'autre boût de la planète.
Ensuite, je me prépare puis je vais manger dans l'un des nombreux fast-food du campus (hamburger, salade, nuggets, chinois, mexicain au choix), vers 14h00.
Puis, je vais faire un tour en ville, c'est-à-dire sur Monroe Ave. ou downtown ou encore chez Fred Meyer (supermarché local). Souvent, ça s'accompagne de photos (surtout maintenant avec les encouragements des parents. Merci !).
Je m'arrête vers 16-17h dans un café, que je sirote en lisant un journal ou un roman...
Puis je rentre, tranquillement, en repassant par un parc, une rue inconnue...
Cette après-midi, je suis donc retourné downtown, mon endroit préféré. Finalement, avec l'habitude, ça paraît moins loin.
Je suis passé, comme l'autre fois, par la plus belle rue de la ville, de ce que j'en ai vu en tous cas : Jefferson Ave. (Je crois que je l'ai déjà dit, les avenues ont le nom des présidents).
J'étais en chasse de belles photos, commandité par les parents pour préparer de nouveaux cadres. Belle tâches, qui donne d'autant plus d'intérêt à mes excursions. La journée s'y prête en plus, car il fait très beau; au contraire d'hier où il a plus toute la journée.
Vers 16h30, après avoir pris pas mal de photos sympas, je me rends sur la place de la Court House, c'est à dire le tribunal. Avant de traversé, je remarque - dur de le rater - un homme, la 60aine, portant un polo orné du drapeau américain. J'y vais... j'y vais pas... je lui parle ?
Bon, je me suis décidé. J'entame le conversation avec un "Hi, you've got a nice shirt. Where did you got it?" ("Salut, vous avez un haut sympa. Où l'avez vous trouvé ?"). Il m'explique qu'il l'a acheté $15 sur le net, et qu'il en a pris trois autres, car il porte ça toutes les semaines.
La question est la suivante : Pourquoi porte t'il ce genre de chemise toutes les semaines ?
Et bien il fait parti d'une association - a but non lucratif, me précise t'il - qui se réunit chaque jeudi après-midi, muni de drapeaux, au bord d'une rue passante, pour "supporter les troupes" littéralement ("We support our troups"). Il détecte un accent chez moi, mais me demande d'où - petite fièreté chez moi : mon accent n'est plus si franchouillard que ça - et donc je lui répond que je suis français. Je lâche un léger rire à ce moment, conscient que dans la tête de certains américains, les français sont "anti-guerre". Lien de cause à effet ou non, il me précise qu'ils n'ont rien de politique et qu'ils ne sont pas pour ou contre la guerre, juste qu'ils supportent les familles des militaires ainsi que les convois de militaires qui passent par ici (j'ai déjà vu pas mal de militaires ici et là, plus qu'en France dans le même laps de temps en tous cas).
C'est un ancien du Vietnam. Il connaît des gens qui ont des enfants en Irak, en Afghanistan...
Je l'aide à sortir ses drapeaux...
La chose étrange, c'est que dans mon imagination, comme dans celle je pense de nombreux Français, les américains agitant ce type de drapeaux sont des extrémistes, des fanatiques de leur patrie et des armes (il m'a précisé que le site sur lequel il a acheté ses polos vend aussi des armes, de manière toute à fait naturelle). Comme la France s'est opposée à la guerre en Irak, on a vu dans les médias les rayons fromage saccagés etc... et donc je les pensais anti-français, surtout dans ces zones rurales... Mais bizarrement, non ! Ma nationalité ne l'a pas empéché de me parler du sujet. Je ne l'ai pas senti moins gentil, et pas du tout extrémiste.
Il a simplement ses convictions et il faut les respecter.
Cinq minutes plus tard, ses amis arrivent. L'un d'eux me dit que dans moins d'une heure, les anti "support our troups", les anti eux donc, les anti-tout comme il dit, vont débarquer. Ils sont toujours là. Mais il n'y a jamais de violence. Ils sont juste là (je lui signale d'ailleurs qu'en France, ce genre de manifestation est inexistante ou presque et que nous n'avons pratiquement que des défilés, plus "violents", de par les slogans criés et les attitudes plus déterminées).
Vous noterez d'ailleurs que si les Français ont des attitudes plus déterminées lors des défilés, la pression retombe souvent bien vite, alors que eux sont là tous les jeudis, même si la guerre en Irak dure depuis des années déjà, ce qui est preuve d'une autre forme de détermination.
Je décide de changer mes habitudes et d'aller goûter une bière dans une des nombreuses brasseries locales. C'est une spécialité ici, beaucoup d'établissements brassent eux même leur bière. Je m'installe et on m'apporte la carte (!). Il y en a tellement... La serveuse demande le type de bière que j'aime, je lui réponds blonde et pas trop sucrée (j'en ai déjà pris une "classique" ici, et même les bières sont sucrées), brassée ici naturellement.
Il y en a deux qui correspondent : La Golden Ale ou la Spring Beer.
Je lui dis que je ne sais pas trop quoi choisir. Qu'à cela ne tienne, elle me propose de me faire goûter les deux ! "Ce sera combien ?" "Gratuit, après vous commandez celle que vous préférez". Cool !
Elle m'apporte deux petits - enfin pas si petit que ça - verres avec les bières. Elle me demande une pièce d'identité, bien sur, pour vérifier mon age (21 ans ou plus obligatoire, et cette vérification est toujours faite !). La Spring Beer est sympa, différente, mais là j'ai envie d'une plus classique donc j'opte pour la Golden Ale.
Vers 17h30, lorsque je sors, je vais faire un tour sur le trottoir de tout à l'heure, pour voir si le "Suport-our-troups-man" avait raison... Et en effet, eux ne sont plus là. Ils ont été remplacés par des gens non moins agés, à peu près le même nombre (4-5). Ce ne sont pas des Hippies, mais ils l'ont sûrement été. Il leur reste de cette époque le van VolksWagen rempli de tracts et le signe Peace & Love sur certains drapeaux.
Eux plaident pour le retrait des troupes américaines de tous les endroits du monde.
Bref, un relan des 60's sur la West Coast qui va tout à fait bien avec la sensation que j'ai eu lors de ma première visite downtown. Et ça, j'adore !
PS : Aujourd'hui, sachant que j'allais downtown, j'avais mis mon jean pattes d'ef acheté d'occasion à Caen (il date des années 70 me semble t'il) et mes ray-ban aviator, avec un polo noir... Total look 60's :)
Une constatation : Ce qui m'a marqué le plus ici, c'est le downtown. D'où mon envie d'y retourner. Ensuite, j'aime de plus en plus cette ville à laquelle je me suis maintenant bien acclimaté. Finalement, passé les premiers jours difficiles, j'aime assez les USA. Par contre, il faut savoir que les américains sont définitivement des anglo-saxons dans leur comportement relationnel (exception faite peu être des Porto Ricains ): On peut parler avec les gens dans la rue, dans les bars etc... ils seront très gentil, mais ils ne se lieront pas d'amitié pour autant. Je pense - et ceci n'est que ma théorie personnelle - qu'il faut travailler ou pratiquer une activité, ou au pire rencontrer régulièrement dans un endroit une personne pour qu'une relation puisse naître.
En cela, ils différents des anglais que j'ai rencontré, car ces derniers deviennent beaucoup plus chaleureux dans les pubs !
Bon, toujours est-il que j'ai trouvé ma vitesse de croisière ici : Réveil tardif le matin (du moins cette semaine), puis parlotte sur Skype avec l'autre boût de la planète.
Ensuite, je me prépare puis je vais manger dans l'un des nombreux fast-food du campus (hamburger, salade, nuggets, chinois, mexicain au choix), vers 14h00.
Puis, je vais faire un tour en ville, c'est-à-dire sur Monroe Ave. ou downtown ou encore chez Fred Meyer (supermarché local). Souvent, ça s'accompagne de photos (surtout maintenant avec les encouragements des parents. Merci !).
Je m'arrête vers 16-17h dans un café, que je sirote en lisant un journal ou un roman...
Puis je rentre, tranquillement, en repassant par un parc, une rue inconnue...
Cette après-midi, je suis donc retourné downtown, mon endroit préféré. Finalement, avec l'habitude, ça paraît moins loin.
Je suis passé, comme l'autre fois, par la plus belle rue de la ville, de ce que j'en ai vu en tous cas : Jefferson Ave. (Je crois que je l'ai déjà dit, les avenues ont le nom des présidents).
J'étais en chasse de belles photos, commandité par les parents pour préparer de nouveaux cadres. Belle tâches, qui donne d'autant plus d'intérêt à mes excursions. La journée s'y prête en plus, car il fait très beau; au contraire d'hier où il a plus toute la journée.
Vers 16h30, après avoir pris pas mal de photos sympas, je me rends sur la place de la Court House, c'est à dire le tribunal. Avant de traversé, je remarque - dur de le rater - un homme, la 60aine, portant un polo orné du drapeau américain. J'y vais... j'y vais pas... je lui parle ?
Bon, je me suis décidé. J'entame le conversation avec un "Hi, you've got a nice shirt. Where did you got it?" ("Salut, vous avez un haut sympa. Où l'avez vous trouvé ?"). Il m'explique qu'il l'a acheté $15 sur le net, et qu'il en a pris trois autres, car il porte ça toutes les semaines.
La question est la suivante : Pourquoi porte t'il ce genre de chemise toutes les semaines ?
Et bien il fait parti d'une association - a but non lucratif, me précise t'il - qui se réunit chaque jeudi après-midi, muni de drapeaux, au bord d'une rue passante, pour "supporter les troupes" littéralement ("We support our troups"). Il détecte un accent chez moi, mais me demande d'où - petite fièreté chez moi : mon accent n'est plus si franchouillard que ça - et donc je lui répond que je suis français. Je lâche un léger rire à ce moment, conscient que dans la tête de certains américains, les français sont "anti-guerre". Lien de cause à effet ou non, il me précise qu'ils n'ont rien de politique et qu'ils ne sont pas pour ou contre la guerre, juste qu'ils supportent les familles des militaires ainsi que les convois de militaires qui passent par ici (j'ai déjà vu pas mal de militaires ici et là, plus qu'en France dans le même laps de temps en tous cas).
C'est un ancien du Vietnam. Il connaît des gens qui ont des enfants en Irak, en Afghanistan...
Je l'aide à sortir ses drapeaux...
La chose étrange, c'est que dans mon imagination, comme dans celle je pense de nombreux Français, les américains agitant ce type de drapeaux sont des extrémistes, des fanatiques de leur patrie et des armes (il m'a précisé que le site sur lequel il a acheté ses polos vend aussi des armes, de manière toute à fait naturelle). Comme la France s'est opposée à la guerre en Irak, on a vu dans les médias les rayons fromage saccagés etc... et donc je les pensais anti-français, surtout dans ces zones rurales... Mais bizarrement, non ! Ma nationalité ne l'a pas empéché de me parler du sujet. Je ne l'ai pas senti moins gentil, et pas du tout extrémiste.
Il a simplement ses convictions et il faut les respecter.
Cinq minutes plus tard, ses amis arrivent. L'un d'eux me dit que dans moins d'une heure, les anti "support our troups", les anti eux donc, les anti-tout comme il dit, vont débarquer. Ils sont toujours là. Mais il n'y a jamais de violence. Ils sont juste là (je lui signale d'ailleurs qu'en France, ce genre de manifestation est inexistante ou presque et que nous n'avons pratiquement que des défilés, plus "violents", de par les slogans criés et les attitudes plus déterminées).
Vous noterez d'ailleurs que si les Français ont des attitudes plus déterminées lors des défilés, la pression retombe souvent bien vite, alors que eux sont là tous les jeudis, même si la guerre en Irak dure depuis des années déjà, ce qui est preuve d'une autre forme de détermination.
Je décide de changer mes habitudes et d'aller goûter une bière dans une des nombreuses brasseries locales. C'est une spécialité ici, beaucoup d'établissements brassent eux même leur bière. Je m'installe et on m'apporte la carte (!). Il y en a tellement... La serveuse demande le type de bière que j'aime, je lui réponds blonde et pas trop sucrée (j'en ai déjà pris une "classique" ici, et même les bières sont sucrées), brassée ici naturellement.
Il y en a deux qui correspondent : La Golden Ale ou la Spring Beer.
Je lui dis que je ne sais pas trop quoi choisir. Qu'à cela ne tienne, elle me propose de me faire goûter les deux ! "Ce sera combien ?" "Gratuit, après vous commandez celle que vous préférez". Cool !
Elle m'apporte deux petits - enfin pas si petit que ça - verres avec les bières. Elle me demande une pièce d'identité, bien sur, pour vérifier mon age (21 ans ou plus obligatoire, et cette vérification est toujours faite !). La Spring Beer est sympa, différente, mais là j'ai envie d'une plus classique donc j'opte pour la Golden Ale.
Vers 17h30, lorsque je sors, je vais faire un tour sur le trottoir de tout à l'heure, pour voir si le "Suport-our-troups-man" avait raison... Et en effet, eux ne sont plus là. Ils ont été remplacés par des gens non moins agés, à peu près le même nombre (4-5). Ce ne sont pas des Hippies, mais ils l'ont sûrement été. Il leur reste de cette époque le van VolksWagen rempli de tracts et le signe Peace & Love sur certains drapeaux.
Eux plaident pour le retrait des troupes américaines de tous les endroits du monde.
Bref, un relan des 60's sur la West Coast qui va tout à fait bien avec la sensation que j'ai eu lors de ma première visite downtown. Et ça, j'adore !
PS : Aujourd'hui, sachant que j'allais downtown, j'avais mis mon jean pattes d'ef acheté d'occasion à Caen (il date des années 70 me semble t'il) et mes ray-ban aviator, avec un polo noir... Total look 60's :)
lundi 11 mai 2009
6eme Jour - Downtown
Après avoir mangé, je me suis dirigé vers le centre ville de Corvallis.
Sur Jefferson Avenue, la rue que j'ai emprunté, les maisons (1) semblent habitées par des gens aisés.
Arrivé la bas, le décors semble sorti d'un vieux film américain. Il y a un ancien cinéma désaffecté (2), du style de ceux dans lesquels James Dean aurait pu rentrer. Il y a des vieilles Cadillac (3) recouvertes de cuir rouge. Il y a aussi une vieille librairie poussiéreuse, dans laquelle je suis entré (4) : Il y a des livres du sol au plafond. Chaque boutique possède son arrière (5) qui donne sur des étroites ruelles, dotées d'échelles de fonte à l'américaine (6).
Il y a aussi la rivière Willamette qui coule à l'Est de la 1st Street (7). A part ça, les magasins ne sont pas très diversifiés. Il y a surtout des restaurants (8) et des cafés... Enfin bon, c'est sympa quand même.
Sur Jefferson Avenue, la rue que j'ai emprunté, les maisons (1) semblent habitées par des gens aisés.
Arrivé la bas, le décors semble sorti d'un vieux film américain. Il y a un ancien cinéma désaffecté (2), du style de ceux dans lesquels James Dean aurait pu rentrer. Il y a des vieilles Cadillac (3) recouvertes de cuir rouge. Il y a aussi une vieille librairie poussiéreuse, dans laquelle je suis entré (4) : Il y a des livres du sol au plafond. Chaque boutique possède son arrière (5) qui donne sur des étroites ruelles, dotées d'échelles de fonte à l'américaine (6).
Il y a aussi la rivière Willamette qui coule à l'Est de la 1st Street (7). A part ça, les magasins ne sont pas très diversifiés. Il y a surtout des restaurants (8) et des cafés... Enfin bon, c'est sympa quand même.
vendredi 8 mai 2009
6eme Jour - Enfin une bonne journée...
Alors d'abord un erratum : dans le titre précédent, c'était 4eme et 5eme Jours (le 6eme c'est aujourd'hui...)
1er constat : Depuis mon arrivée, il n'a fait que pleuvoir. Aujourd'hui, il fait beau !
2eme constat : Dès le 1er lundi, je suis allé au "boulot", donc je n'ai globalement rien vu de la (petite) ville où je suis.
3eme constat : Je n'y suis peut être plus pour longtemps, dans cette petite ville...
---> Il faut sortir et visiter la ville !
J'ai donc décidé de ne plus retourner au labo : En effet, j'ai fini mon 1er projet (la partie tutoriel du stage) et de toutes les façons, celui ci ne sera pas validé, donc...
Je me lève tard (9h30, pas mal malgré le jet lag !). Et vers 11h30, je me décide à partir downtown (c'est le centre ville). Avant ça, je passe manger au MU : Un burger ("petite" taille cette fois... je vous laisse admirer.
(Le "petit Pepsi" fait 1/2 Litre)
Je mets aussi ici les photos de l'intérieur du MU et des séquoia gigantesques qui se trouvent devant.
1er constat : Depuis mon arrivée, il n'a fait que pleuvoir. Aujourd'hui, il fait beau !
2eme constat : Dès le 1er lundi, je suis allé au "boulot", donc je n'ai globalement rien vu de la (petite) ville où je suis.
3eme constat : Je n'y suis peut être plus pour longtemps, dans cette petite ville...
---> Il faut sortir et visiter la ville !
J'ai donc décidé de ne plus retourner au labo : En effet, j'ai fini mon 1er projet (la partie tutoriel du stage) et de toutes les façons, celui ci ne sera pas validé, donc...
Je me lève tard (9h30, pas mal malgré le jet lag !). Et vers 11h30, je me décide à partir downtown (c'est le centre ville). Avant ça, je passe manger au MU : Un burger ("petite" taille cette fois... je vous laisse admirer.
(Le "petit Pepsi" fait 1/2 Litre)
Je mets aussi ici les photos de l'intérieur du MU et des séquoia gigantesques qui se trouvent devant.
4eme, 5eme et 6eme Jours - La plus grosse galère...
Bon alors comme ça fait trois jours que je n'ai pas écrit, je vais seulement faire un résumé :
Il y a de ça deux mois, j'avais pris mes billets pour les USA. Les papiers pour le Visa étaient en cours. 5 semaines avant de partir, le DS-2019 (papier nécessaire au Visa) part des USA, en Chronopost (!!!). Il arrivera... 13 jours plus tard. Merci la poste.
Ensuite, il faut prendre rendez-vous à Paris pour le Visa. Sur le site internet est marqué : "délais moyen avant un rendez-vous à l'ambassade : 6 jours". Je téléphone (appel à 15€, cool) et là, la prochaine date est : le 4 mai, soit plus de 3 semaines d'attente -_-
Comme mon départ est le 2 mai et que pratiquement tous ceux qui partent avec des contacts de l'école sont avec un ESTA (exemption de Visa), je me dis que je vais faire pareil...
Arrive le moment du départ. Le vol, la douane, tout ça... Tout va bien.
Le soucis, c'est que arrivé ici, la madame qui s'occupe des étudiants internationaux ne veut pas me donner de carte d'étudiant de l'université sans que j'ai de vrai Visa ! Donc déjà, sans ça, j'ai pas accès aux services (salle de sport, réductions, entrées dans certains lieux...) mais surtout, je ne peux pas faire mon stage ! (en plus j'ai pas le droit à un compte internet donc accès au WiFi ni aux postes de l'université). Mon maitre de stage me procure quand même un compte pour se loguer sur les PC du labo, en lousedé (sans en prévenir l'admin quoi), mais il est dans son tord !
Enfin bref, ça peut pas durer éternellement (de toutes les façons si je reste, mon stage ne sera pas validé...). Je spame la nana de mails, mon maitre de stage la harcelle sur le répondeur et finalement, je n'arrive à la voir 15min que le mercredi matin !!!
Et là, sa seule option viable est de retourner en France pour faire le Visa, pour revenir ensuite ! NO WAY !!!
Donc voilà la raison de ce gros silence radio : grosse déprime... J'ai contacté l'école et il y aurait deux solutions envisageables : Etre replacé dans une autre université de la côte ouest (Berkeley ou Riverside) ou rentrer en France et faire le stage au Greyc. Je vous laisse deviner quelle est mon option préférée...
Bon, entre temps, j'ai quand même continué mon stage (dans l'illégalité la plus totale aux yeux de la "nana de l'international" donc...) et jeudi, je me suis senti mieux avec cette lueur d'espoir de finir le stage en Californie (je croise es doigts).
Jeudi soir, j'ai aussi fait la connaissance de mes voisins de couloir : 3 allemands, 2 italiens, une espagnole et un américain (entre autres sans doute). Ca m'a bien remonté le moral. Eux ont acheté une voiture à 6 et m'ont proposé de m'emmener faire des courses quand j'en aurais besoin. Vendredi soir, on va peut être aussi sortir...
Wait & See...
Il y a de ça deux mois, j'avais pris mes billets pour les USA. Les papiers pour le Visa étaient en cours. 5 semaines avant de partir, le DS-2019 (papier nécessaire au Visa) part des USA, en Chronopost (!!!). Il arrivera... 13 jours plus tard. Merci la poste.
Ensuite, il faut prendre rendez-vous à Paris pour le Visa. Sur le site internet est marqué : "délais moyen avant un rendez-vous à l'ambassade : 6 jours". Je téléphone (appel à 15€, cool) et là, la prochaine date est : le 4 mai, soit plus de 3 semaines d'attente -_-
Comme mon départ est le 2 mai et que pratiquement tous ceux qui partent avec des contacts de l'école sont avec un ESTA (exemption de Visa), je me dis que je vais faire pareil...
Arrive le moment du départ. Le vol, la douane, tout ça... Tout va bien.
Le soucis, c'est que arrivé ici, la madame qui s'occupe des étudiants internationaux ne veut pas me donner de carte d'étudiant de l'université sans que j'ai de vrai Visa ! Donc déjà, sans ça, j'ai pas accès aux services (salle de sport, réductions, entrées dans certains lieux...) mais surtout, je ne peux pas faire mon stage ! (en plus j'ai pas le droit à un compte internet donc accès au WiFi ni aux postes de l'université). Mon maitre de stage me procure quand même un compte pour se loguer sur les PC du labo, en lousedé (sans en prévenir l'admin quoi), mais il est dans son tord !
Enfin bref, ça peut pas durer éternellement (de toutes les façons si je reste, mon stage ne sera pas validé...). Je spame la nana de mails, mon maitre de stage la harcelle sur le répondeur et finalement, je n'arrive à la voir 15min que le mercredi matin !!!
Et là, sa seule option viable est de retourner en France pour faire le Visa, pour revenir ensuite ! NO WAY !!!
Donc voilà la raison de ce gros silence radio : grosse déprime... J'ai contacté l'école et il y aurait deux solutions envisageables : Etre replacé dans une autre université de la côte ouest (Berkeley ou Riverside) ou rentrer en France et faire le stage au Greyc. Je vous laisse deviner quelle est mon option préférée...
Bon, entre temps, j'ai quand même continué mon stage (dans l'illégalité la plus totale aux yeux de la "nana de l'international" donc...) et jeudi, je me suis senti mieux avec cette lueur d'espoir de finir le stage en Californie (je croise es doigts).
Jeudi soir, j'ai aussi fait la connaissance de mes voisins de couloir : 3 allemands, 2 italiens, une espagnole et un américain (entre autres sans doute). Ca m'a bien remonté le moral. Eux ont acheté une voiture à 6 et m'ont proposé de m'emmener faire des courses quand j'en aurais besoin. Vendredi soir, on va peut être aussi sortir...
Wait & See...
lundi 4 mai 2009
3eme Jour - Le téléphone
Bon alors pour ceux qui sont aux USA aussi, je laisse mon numéro 541 américain (mon 06 kwa) :
(541)-740-6462
PS: Et toujours pour ceux qui sont partit aux USA, achetez en un ici vite, c'est vraiment nécessaire je pense. Le mien vient de chez AT&T, Nokia 2610 att, inclus dans le pack Go Phone, 100 minutes appel/réception pour $45, durée 90 jours rechargeable par cartes. Voilà
(541)-740-6462
PS: Et toujours pour ceux qui sont partit aux USA, achetez en un ici vite, c'est vraiment nécessaire je pense. Le mien vient de chez AT&T, Nokia 2610 att, inclus dans le pack Go Phone, 100 minutes appel/réception pour $45, durée 90 jours rechargeable par cartes. Voilà
3eme Jour - J'suis en mode MacGuyver
Puisque j'ai ma journée libre, je décide d'aller faire de petites courses comme me l'avait conseillé l'un des français rencontré hier : un vélo chez GoodWill (sorte de Charity Shop) et un mobile US chez AT&T.
OK, pas de soucis, je pars avec mon sac (pc portable et paperasse dedans) sur l'épaule, trankil quoi...
Hier, Janet m'avait fait visité la ville vite fait en voiture avec notamment la 9eme Street (les rues sont numérotées de 1 à 37 d'Est en Ouest et avec les noms des présidents US du Sud au Nord) où on trouve ces magasins. Elle m'avait dit : "Tu vois, Corvallis c'est pas grand, c'est un carré de 10km sur 10 km". Moi j'avais pas bien réalisé...
Donc je descends Monroe Street jusqu'à la 9ème, et là... ben ça ressemble pas trop à ce que j'ai vu hier... c'est une rue plus petite et résidentielle. Je décide de continuer vers le sud, pour voir. Au bout de - heuresement seulement - 300m, je demande à un homme si c'est bien par ici AT&T.
Lui, il comprend ATea&Tea -_- Il me dit qu'il ne connait pas... (bien sur, moi non plus je connais pas).
Il allait repartir, lorsqu'il se dit à lui même "ATea&Tea..." comme pour réfléchir. Et là, j'entends qu'il n'a pas saisie ce que je voulais lui dire (parce que j'entends les problèmes d'accent, mais je fais encore les erreurs...). Je lui répète donc en modulant ma voix "No, AT&T. A-T-and-T". Et là, il me fait "Ah ok, so that's the other way" : En gros fallait aller vers le nord !
Bon, pas grave, je continue à marcher ... je continue à marcher ... je continue à marcher...
C'est loin ! J'arrive enfin à GoodWill. Là je dégote un vélo à $25 (20€ !). Le soucis ? Ben il est à moitié dégonflé et la selle est de travers.
Aussitôt sorti du magasin, je l'enfourche. N'ayant pas de pompes ni d'antivols, la vendeuse (très simpa encore, comme tous les américains on dirait) m'indique Bi-Mart où je pourrais en trouver. C'est encore plus loin...
Donc je suis sur mon vélo et là, il se met à pleuvoir (les roues dégonflées touchent les freins, ce qui rend la poussée sur les pédales bien dur). Puis, comme les roues sont dégonflés, le pneu arrière sort de la jante -_- Je me vois donc contraint de continuer à pied, toujours sous la pluie.
J'arrive chez AT&T -enfin- je mets mon vélo près de la porte (en espérant qu'on me le tire pas, vue que j'ai pas d'antivol...) et je rentre dans le magasin. Là, no soucy, je prends le même téléphone que les autres français, id est un Nokia de base à $20 avec un crédit de 100 minutes de communication sur 90 jours pour $25. Ici, il faut savoir qu'on paye quand on appelle... et quand on reçoit un appel. Donc en gros, 100 min de com, c'est 50 minutes en France si on est appelé autant qu'on appelle.
Enfin ça va, c'est raisonnable. Au pire, je peux recharger par carte banquaire au "mobicarte AT&T".
Je ressorts avec le mobile (+ 1 boite dans le sac) et il pleut toujours.
Je continue avec mon vélo naz à coté de moi, jusqu'à Bi-Mart. Je reparque mon vélo sans antivol et je trouve vite fait la pompe et l'antivol. Total : $13. Là encore, c'est pas trop cher (En fait les USA c'est moins cher que la France pour les biens matériels...).
Le truc, c'est que la je dois me dépanner tout seul, sans outils, sous le préau du magasin...
Bon j'y arrive à peu près (la roue de derrière est pas bien gonflée, on dirait que la valve veut pas s'ouvrir correctement) et je reparts avec les mains pleines de boue ^^
25 min de vélo-qui-freine-encore-à-moitié-mais-c'est-mieux plus tard, toujours sous la pluie, je suis à la porte de chez moi.
Et ben sérieux, on a beau n'avoir que 10m² avec pour seul meuble un lit, et ben ça fait du bien d'être à la maison !
OK, pas de soucis, je pars avec mon sac (pc portable et paperasse dedans) sur l'épaule, trankil quoi...
Hier, Janet m'avait fait visité la ville vite fait en voiture avec notamment la 9eme Street (les rues sont numérotées de 1 à 37 d'Est en Ouest et avec les noms des présidents US du Sud au Nord) où on trouve ces magasins. Elle m'avait dit : "Tu vois, Corvallis c'est pas grand, c'est un carré de 10km sur 10 km". Moi j'avais pas bien réalisé...
Donc je descends Monroe Street jusqu'à la 9ème, et là... ben ça ressemble pas trop à ce que j'ai vu hier... c'est une rue plus petite et résidentielle. Je décide de continuer vers le sud, pour voir. Au bout de - heuresement seulement - 300m, je demande à un homme si c'est bien par ici AT&T.
Lui, il comprend ATea&Tea -_- Il me dit qu'il ne connait pas... (bien sur, moi non plus je connais pas).
Il allait repartir, lorsqu'il se dit à lui même "ATea&Tea..." comme pour réfléchir. Et là, j'entends qu'il n'a pas saisie ce que je voulais lui dire (parce que j'entends les problèmes d'accent, mais je fais encore les erreurs...). Je lui répète donc en modulant ma voix "No, AT&T. A-T-and-T". Et là, il me fait "Ah ok, so that's the other way" : En gros fallait aller vers le nord !
Bon, pas grave, je continue à marcher ... je continue à marcher ... je continue à marcher...
C'est loin ! J'arrive enfin à GoodWill. Là je dégote un vélo à $25 (20€ !). Le soucis ? Ben il est à moitié dégonflé et la selle est de travers.
Aussitôt sorti du magasin, je l'enfourche. N'ayant pas de pompes ni d'antivols, la vendeuse (très simpa encore, comme tous les américains on dirait) m'indique Bi-Mart où je pourrais en trouver. C'est encore plus loin...
Donc je suis sur mon vélo et là, il se met à pleuvoir (les roues dégonflées touchent les freins, ce qui rend la poussée sur les pédales bien dur). Puis, comme les roues sont dégonflés, le pneu arrière sort de la jante -_- Je me vois donc contraint de continuer à pied, toujours sous la pluie.
J'arrive chez AT&T -enfin- je mets mon vélo près de la porte (en espérant qu'on me le tire pas, vue que j'ai pas d'antivol...) et je rentre dans le magasin. Là, no soucy, je prends le même téléphone que les autres français, id est un Nokia de base à $20 avec un crédit de 100 minutes de communication sur 90 jours pour $25. Ici, il faut savoir qu'on paye quand on appelle... et quand on reçoit un appel. Donc en gros, 100 min de com, c'est 50 minutes en France si on est appelé autant qu'on appelle.
Enfin ça va, c'est raisonnable. Au pire, je peux recharger par carte banquaire au "mobicarte AT&T".
Je ressorts avec le mobile (+ 1 boite dans le sac) et il pleut toujours.
Je continue avec mon vélo naz à coté de moi, jusqu'à Bi-Mart. Je reparque mon vélo sans antivol et je trouve vite fait la pompe et l'antivol. Total : $13. Là encore, c'est pas trop cher (En fait les USA c'est moins cher que la France pour les biens matériels...).
Le truc, c'est que la je dois me dépanner tout seul, sans outils, sous le préau du magasin...
Bon j'y arrive à peu près (la roue de derrière est pas bien gonflée, on dirait que la valve veut pas s'ouvrir correctement) et je reparts avec les mains pleines de boue ^^
25 min de vélo-qui-freine-encore-à-moitié-mais-c'est-mieux plus tard, toujours sous la pluie, je suis à la porte de chez moi.
Et ben sérieux, on a beau n'avoir que 10m² avec pour seul meuble un lit, et ben ça fait du bien d'être à la maison !
3eme Jour - Des petits soucis administratifs
Ce matin, je dois aller au TAF pour la 1ere journée. Je me lève à 7h30 et file prendre une douche - c'est vachement mieux depuis que j'ai une chambre juste en face de la Restroom (salle de bain).
De 8h00 à 8h30, je parle à mon père sur Skype (il rentre de la pétanque ^^). J'ai aussi ma chère binôme sur MSN... Ca va pas fort. Et puis je me poile un bon coup avec le message de Fab et Manu en direct live'ch do Brazil.
Bref, la journée qui s'annonce simpa quoi ...
Et bien que nenni ! (vous allez voir pourquoi après... y a du suspens hein ?)
Bon, je vais au Bexell Hall et sur la route j'appelle la personne qui m'a aidé à avoir le stage ici, Thuy.
Elle m'indique son bureau, le 200c, 1st floor (rez de chaussez quoi, faut pas se tromper cette fois ci).
Une fois là bas, elle me présente à ses collègues, très simpa. Puis nous faisons un petit tour du campus. Là je découvre des choses nouvelles : La bibliothèque - Ok, c'est grand - et le Memorial Union (aussi appelé MU) - Ok, c'est gigantesque ! Dedans, on y trouve : 1 magasin aux couleurs des Beavers (equipe de foot US locale) qui vend aussi des ordi Apple entre autres et des livres au sous sol... 1 post office, tous les bureaux de l'administration et au minimum 5 restos, ainsi que les ATM.
Retour au Bexell Hall où elle me présente mon maitre de stage. Il a l'air cool.
Et là, le problème survient : Pour me loguer sur les pc du labo, il me faut un code. Pour avoir ce code, il me faut la carte d'étudiant et pour avoir celle-ci ? Ben il semblerait que ce soit mieux d'avoir un Visa :/
Donc me voila partit dans un autre batiment, puis dans un autre, où une secrétaire très simpa me dit que la personne qui pourra s'occuper de moi n'est pas là aujourd'hui et n'aura un trou dans son planning que demain 1pm-2pm et 4pm-5pm... Autrement dit, demain je fais le pied de grue devant son bureau.
je retourne voir mon maitre de stage, qui me dit que j'ai donc gagné 2 jours de vacances, puisque je ne peux officiellement rien faire pour l'instant...
Peut être que j'aurais du retarder mon départ pour avoir ce foutu Visa... enfin on verra demain (j'espère que les nouvelles seront bonnes).
De 8h00 à 8h30, je parle à mon père sur Skype (il rentre de la pétanque ^^). J'ai aussi ma chère binôme sur MSN... Ca va pas fort. Et puis je me poile un bon coup avec le message de Fab et Manu en direct live'ch do Brazil.
Bref, la journée qui s'annonce simpa quoi ...
Et bien que nenni ! (vous allez voir pourquoi après... y a du suspens hein ?)
Bon, je vais au Bexell Hall et sur la route j'appelle la personne qui m'a aidé à avoir le stage ici, Thuy.
Elle m'indique son bureau, le 200c, 1st floor (rez de chaussez quoi, faut pas se tromper cette fois ci).
Une fois là bas, elle me présente à ses collègues, très simpa. Puis nous faisons un petit tour du campus. Là je découvre des choses nouvelles : La bibliothèque - Ok, c'est grand - et le Memorial Union (aussi appelé MU) - Ok, c'est gigantesque ! Dedans, on y trouve : 1 magasin aux couleurs des Beavers (equipe de foot US locale) qui vend aussi des ordi Apple entre autres et des livres au sous sol... 1 post office, tous les bureaux de l'administration et au minimum 5 restos, ainsi que les ATM.
Retour au Bexell Hall où elle me présente mon maitre de stage. Il a l'air cool.
Et là, le problème survient : Pour me loguer sur les pc du labo, il me faut un code. Pour avoir ce code, il me faut la carte d'étudiant et pour avoir celle-ci ? Ben il semblerait que ce soit mieux d'avoir un Visa :/
Donc me voila partit dans un autre batiment, puis dans un autre, où une secrétaire très simpa me dit que la personne qui pourra s'occuper de moi n'est pas là aujourd'hui et n'aura un trou dans son planning que demain 1pm-2pm et 4pm-5pm... Autrement dit, demain je fais le pied de grue devant son bureau.
je retourne voir mon maitre de stage, qui me dit que j'ai donc gagné 2 jours de vacances, puisque je ne peux officiellement rien faire pour l'instant...
Peut être que j'aurais du retarder mon départ pour avoir ce foutu Visa... enfin on verra demain (j'espère que les nouvelles seront bonnes).
dimanche 3 mai 2009
2eme Jour - L'après midi
Je passe d'abord au Dixon recreation center pour me renseigner sur comment y rentrer. Là, je tombe sur une hotesse très simpa qui me dit les prix ($0 pour les étudiants et $75 le Term pour les autres... on verra demain si je suis considéré comme étudiant).
Ensuite, je vais manger au snack en bas de chez moi (ouvert tous les jours, de 10h00 à 20h00 !)
Là, je feuillette nonchalamment la paprasse sur la table quand je vois une page sur une après midi internationale, le 3 Mai, sur la place centrale du campus !
Je décide donc de m'y rendre. Avant, je trouve un point info, qui me donne l'emplacement des ATM (distributeurs d'argent) et de ma laverie (dans le sous sol de la résidence).
Rendu sur la place principale, je fais un peu le tour, mais il n'y a que des stands asiatiques : coréens, japonnais, chinois, vietnamiens... Et le drapeau francais à l'entrée, il est là que pour faire style ?
Après 30 minutes là, j'allais partir, mais je me décide à quand même faire le tour de tous les stands... Et là, caché parmis les autres, UN stand européen...tenu par un français, une ukrainienne et un polonais ! Je discute donc avec le français - Christophe - qui m'apprend que nous sommes nombreux sur le campus. Certains sont venus en stage ici il y a 5 an et sont resté. Il m'indique la rue ou se trouvent les magasins : la 9eme, et me dit ou sont les super marchés, les meilleurs prix etc...
Il me faudra donc trouvé 1 vélo ($20 sur Craig's list) et 1 mobile AT&T ($25 par mois, sans durée d'engagement). Attention, les minutes par mois sont à diviser par 2, car ici on paie lorsqu'on appelle mais aussi lorsqu'on reçoit ! Idem pour les SMS.
Deux autres français, qui sont là depuis 3 mois et n'avaient encore pas rencontré de francais font notre connaissance. Bref, je viens de découvrir le réseau international de l'université !
Je suis aussi du coup dans le coup pour trouver une colloc assez vite :) (compter $350 par mois tout compris, dans de meilleurs coditions que là où je suis) et je pense qu'on se fera une soirée bientôt !
Il est 17h00 et je vais arrêter ici, car dans 30 min, la cousine de Penny, Janet, vient me chercher en voiture pour manger chez elle.
PS : Du coup ça va beaucoup mieux pour le moral :)
2eme Jour - La matinée
Je me réveille d'abord à 2h00 du matin. Calcul fait, ça fait 11h00 en France : C'est le décalage horaire. Je décide de me rendormir pour m'habituer le plus tôt possible au rythme d'ici.
A 7h30, second réveil, le bon cette fois ci. Direct, je me connecte sur Skype. Maman y est et nous parlons pendant 1h. Elle me dit que ma grosse déprime d'hier soir, c'était un des symptôme du Jet Lag. Et - réflexion pertinente - un stage, c'est aussi fait pour découvrir ce genre de choses, voir si on est capable de surmonter un tel dépaysement.
Bref vers 8h00 je décide de m'habiller puis de passer aux douches/toilettes communes pour une brève toilette (pas de douche, c'est trop hard comme ça, en commun, 5 étages plus bas... on verra ça ce soir). Petite appartée, ici il faut savoir que le 0, c'est le sous sol et le 1 le rez de chaussée...je me suis déjà fait avoir.
Donc je sors et je vais sur Monroe Street pour prendre un café et un scone. Ici, le medium size, c'est 16oz, soit déjà une bonne quantité ! Le scone n'est pas petit non plus. Le tout pour $3, ça va...
En revenant, je vois des gens passer avec des gants de baseball et un peu plus loin, je vois d'autres jeunes jouer. Je fais ensuite la connaissance d'une anglaise (elle, elle me comprend bien, les américains ont du mal... je pense que j'ai du chopper l'accent anglais sans m'en rendre compte en allant 5 fois en angleterre. Elle m'a d'ailleurs dit que le 1er mois, aucun américain ne la comprenait bien). Elle atendait une copine pour aller au Dixon Recreation Center faire du sport. Je les accompagne dans le hall, après il faut une carte pour rentrer.
Je rentre vers 10h30 et là, je discute sur MSN avec des potes (Toinou, Seb et Fab ^^) et mes parents sur Skype. Egalement un mail de la cousine de Penny, une amie anglaise qui a une cousine ici. Celle ci me demande de l'appeler pour lui donner mon numéro de téléphone et manger chez eux ce soir. Je le fait donc par mail en réponse.
Vers 13h30, je décide de resortir, pour voir la lumière du jour et sortir le plus rapidement de ce Jet Lag.
2eme Jour - La révélation
Ca y est, je me sens ici comme chez moi, ou presque !
Mais c'a n'a pas été comme ça des le début. Revenons en arrière ...
Mais c'a n'a pas été comme ça des le début. Revenons en arrière ...
samedi 2 mai 2009
1er Jour - L'OSU
OSU pour Oregon State University.
Le bus nous "dépote" sur le parking du Hilton Garden machintruc... Moi je dois aller au Cauthorn Hall. Après 10 minutes d'attente, je me décide à demander dans l'hôtel. Le mec est simpa et me donne une carte du campus. J'y vais donc à pied (15 min, mais avec deux grosses valises à roulettes). Cependant il faut noter que les américains sont de bons chauffeurs et s'arrêtent
systématiquement lorsque quelqu'un veut passer sur un passage clouté.
Arrivé là bas, ils ont fait une petite erreur, du coup je n'aurais ma vraie chambre que demain. En attendant j'en ai une au 5ème. Aie, c'est pas trop net, les WC et la douche et les lavabos sont en commun... On verra comment ça se passera, je vais peut être changer (même si tous les coins en commun sont très propre pour du "en commun"). Au départ je n'avais pas internet dans la chambre, mais j'ai redérangé le mec qui avait fermé la réception pour le lui demander, parce que là, tout seul, je commençais sérieusement à déprimer. C'est d'ailleurs pas encore top, mais bon, lundi ça ira sans doute mieux, d'autant que Mme Tran (Une de mes correspondantes sur place) m'a donné rendez vous lundi. En attendant, dimanche va être dur ! (La je regrête un peu d'être partit tout seul :( on verra sur le long terme, mais là, le moral est plutôt bas).
Petit récomfort cepandant, la ville est mignonne (j'ai acheté une bouteille d'eau pour pouvoir la remplir ensuite et des biscuits pour les petites faims au cas où, ainsi qu'un sandwitch pour ce soir... demain au petit déj on verra, j'ai repéré des cafés simpas qui font petit déj...).
Pour finir, voici les quelques photos prises (Go Beavers ! Comme tous le monde l'affiche ici) :
(Apparues au dessus, va savoir pourquoi...)
Le bus nous "dépote" sur le parking du Hilton Garden machintruc... Moi je dois aller au Cauthorn Hall. Après 10 minutes d'attente, je me décide à demander dans l'hôtel. Le mec est simpa et me donne une carte du campus. J'y vais donc à pied (15 min, mais avec deux grosses valises à roulettes). Cependant il faut noter que les américains sont de bons chauffeurs et s'arrêtent
systématiquement lorsque quelqu'un veut passer sur un passage clouté.Arrivé là bas, ils ont fait une petite erreur, du coup je n'aurais ma vraie chambre que demain. En attendant j'en ai une au 5ème. Aie, c'est pas trop net, les WC et la douche et les lavabos sont en commun... On verra comment ça se passera, je vais peut être changer (même si tous les coins en commun sont très propre pour du "en commun"). Au départ je n'avais pas internet dans la chambre, mais j'ai redérangé le mec qui avait fermé la réception pour le lui demander, parce que là, tout seul, je commençais sérieusement à déprimer. C'est d'ailleurs pas encore top, mais bon, lundi ça ira sans doute mieux, d'autant que Mme Tran (Une de mes correspondantes sur place) m'a donné rendez vous lundi. En attendant, dimanche va être dur ! (La je regrête un peu d'être partit tout seul :( on verra sur le long terme, mais là, le moral est plutôt bas).
Petit récomfort cepandant, la ville est mignonne (j'ai acheté une bouteille d'eau pour pouvoir la remplir ensuite et des biscuits pour les petites faims au cas où, ainsi qu'un sandwitch pour ce soir... demain au petit déj on verra, j'ai repéré des cafés simpas qui font petit déj...).
Pour finir, voici les quelques photos prises (Go Beavers ! Comme tous le monde l'affiche ici) :
(Apparues au dessus, va savoir pourquoi...)
1er Jour - L'arrivée à Portland
L'aéroport de Portland est grand ! comme Orly je dirais. A la sortie de l'avion, on rentre directement dans une file d'attente (Americains d'un côté, les autres de l'autre) dans laquelle on nous demande de préparer nos 2 feuilles (1 verte et une bleue) qu'on nous avait demandé de remplir dans l'avion. Sur ces fiches (de mémoire) les questions en anglais : Venez vous pour Business? Pour combien avez vous d'argent et de cadeaux à laisser aux USA (faire le détail)? Avez vous des légumes frais? des produits d'origine animale? et une question sur la date d'obtention du Visa (malin dans le papier d'examption de Visa) que l'hotesse de l'air m'a dit de ne pas remplir.
Bref, je suis resté 1 heure dans cette queue ! Heuresement le douanier américain était simpa. Alors que j'avais stressé toute la durée du voyage en avion pour savoir quoi dire lors de l'intérogatoire (si j'avais eu un truc du même genre qu'à l'enregistrement) en fait le mec me dit : Ah un français ! vous êtes d'où? Moi: De Bretagne. Lui: Ah bien ça! C'est au nord ouest c'est ca? Moi: Oui, vous avez déjà été? Lui: Non, mais j'irais un de ces 4... Donc aucune question relou (même pas les traditionnelles "pour combien de temps restez vous?", "où allez vous loger?", "pour faire quoi?"). Après il fait faire les empreintes des 4 doigts de la main droite puis du pouce droit, puis idem pour la gauche. Mais pas avec le truc sale et noir ! Non non, aux States, c'est un capteur numérique qui te scanne les doigts :) Enfin, une photo avec une webcam.
Ensuite on récupère les valises (même pas de passage au scanner devant moi comme je m'y attendais, donc pas à me justifier des bocaux de fois gras).
Puis tout le monde il est simpa avec moi ! Les gens te disent "Welcome to the USA" et "Good Morning", et aussi te demandent s'il peuvent t'aider quand t'a l'air perdu (en tout cas le personnel de l'aéroport). Justement je demande le bus pour Corvallis : Il y en à un dans 15 min, à "l'île 3". J'ai vais et j'attends en faisant connaissance avec une jeune demoiselle qui vient de Floride (8 heures de vol tout de même aussi !).
Le bus arrive : Le chauffeur me dit que j'aurais du réserver (c'est une petit bus style Traffic avec une vraie porte de bus, comme ca se fait aux USA, tenu par une compagnie privée) mais que si il n'est pas complet, il me prend ... heuresement pour moi il avait encore de la place. $48 le voyage quand même, et 1h30 sous une pluie battante. On m'avait prévenu que le temps était comme en Bretagne, et ben aujourd'hui c'était même pire !
Au passage quelques stats faites de tête sur la route (parce que c'est ce que j'ai le plus vu des USA pour l'instant) : Pas si grandes que ça (2x2 voies ou 2x3 parfois) et avec : 1 Smart, 1 nouvelle Mini, 1 New Beatles, 2 limousines, PAS UNE SEULE voiture française (Renault, Peugeot ou Citroën), beaucoup de Prius et de Volvo (par rapport à la France en tous cas), beaucoup de Nissan et Toyota et surtout au minimum 50% de 4x4 avec un gros plateau à l'arrière ! Et aussi 2 quêteurs aux feux tricolores... comme quoi y à pas qu'en France !
Bref, je suis resté 1 heure dans cette queue ! Heuresement le douanier américain était simpa. Alors que j'avais stressé toute la durée du voyage en avion pour savoir quoi dire lors de l'intérogatoire (si j'avais eu un truc du même genre qu'à l'enregistrement) en fait le mec me dit : Ah un français ! vous êtes d'où? Moi: De Bretagne. Lui: Ah bien ça! C'est au nord ouest c'est ca? Moi: Oui, vous avez déjà été? Lui: Non, mais j'irais un de ces 4... Donc aucune question relou (même pas les traditionnelles "pour combien de temps restez vous?", "où allez vous loger?", "pour faire quoi?"). Après il fait faire les empreintes des 4 doigts de la main droite puis du pouce droit, puis idem pour la gauche. Mais pas avec le truc sale et noir ! Non non, aux States, c'est un capteur numérique qui te scanne les doigts :) Enfin, une photo avec une webcam.
Ensuite on récupère les valises (même pas de passage au scanner devant moi comme je m'y attendais, donc pas à me justifier des bocaux de fois gras).
Puis tout le monde il est simpa avec moi ! Les gens te disent "Welcome to the USA" et "Good Morning", et aussi te demandent s'il peuvent t'aider quand t'a l'air perdu (en tout cas le personnel de l'aéroport). Justement je demande le bus pour Corvallis : Il y en à un dans 15 min, à "l'île 3". J'ai vais et j'attends en faisant connaissance avec une jeune demoiselle qui vient de Floride (8 heures de vol tout de même aussi !).
Le bus arrive : Le chauffeur me dit que j'aurais du réserver (c'est une petit bus style Traffic avec une vraie porte de bus, comme ca se fait aux USA, tenu par une compagnie privée) mais que si il n'est pas complet, il me prend ... heuresement pour moi il avait encore de la place. $48 le voyage quand même, et 1h30 sous une pluie battante. On m'avait prévenu que le temps était comme en Bretagne, et ben aujourd'hui c'était même pire !
Au passage quelques stats faites de tête sur la route (parce que c'est ce que j'ai le plus vu des USA pour l'instant) : Pas si grandes que ça (2x2 voies ou 2x3 parfois) et avec : 1 Smart, 1 nouvelle Mini, 1 New Beatles, 2 limousines, PAS UNE SEULE voiture française (Renault, Peugeot ou Citroën), beaucoup de Prius et de Volvo (par rapport à la France en tous cas), beaucoup de Nissan et Toyota et surtout au minimum 50% de 4x4 avec un gros plateau à l'arrière ! Et aussi 2 quêteurs aux feux tricolores... comme quoi y à pas qu'en France !
1er Jour - Le vol
Bon alors je vais essayer de tenir un carnet de bord de mon voyage aux USA sur ce blog. Comme ca en plus ce sera plus simple pour mon rapport.
Pour ce premier jour, j'ai du me réveiller à 3h00 pour partir de Rennes à 3h30. Dur dur !
Aéroport de Nantes à 5h00 et enregistrement pas avant 6h00 car le guichet n'était pas marqué pendant ce temps (!!!).
Je décolle à 7h00 et j'arrive à Amsterdam à 8h30. Là, le ticket m'indiquait l'enregistrement à 8h41 ! Donc j'ai été en speed vers le terminal E et là ... le terminal E étant réservé aux vols hors de l'UE, contrôle de papiers avec des queues de 15 min faciles.
Bon, j'arrive à l'embarquement vers 45, et là ... recontrôle de papiers (spécial pour les USA cette fois), à base de scan du passeport et de questions "in english" sur les raisons de ma venue. La nana a pas l'air très emballée par mes explications (remarquez, quoi répondre à la question : "qui a fait votre valise?" ou "Les affaires dans votre valise sont elles à vous?"), mais elle me laisse passer.
Ensuite, c'est partie pour 10h00 de vol ! Et ben c'est long 10 heures ! Même avec les films (la plupart en anglais) et le fait qu'on puisse suivre le vol sur nos petits écran individuels attachés à la tête du siège de devant, on trouve le temps long et particulièrement incomfortable. Ceci dit, je m'en suis tiré sans vomir... j'ai peut être pas le mal de l'air finalement.
A signaler le fait que pour aller dans l'Oregon, on est passé au nord de l'écosse, au dessus du groeland et au canada. Un peu bizarre mais bon ...
Ah oui, quelques données sur le vol : en moyenne à 12000 mètres d'altitude, 950km/h, température autour de -60°c et 8000km de trajet au final dans un Airbus A330 à 8 sièges par rangée.
Pour ce premier jour, j'ai du me réveiller à 3h00 pour partir de Rennes à 3h30. Dur dur !
Aéroport de Nantes à 5h00 et enregistrement pas avant 6h00 car le guichet n'était pas marqué pendant ce temps (!!!).
Je décolle à 7h00 et j'arrive à Amsterdam à 8h30. Là, le ticket m'indiquait l'enregistrement à 8h41 ! Donc j'ai été en speed vers le terminal E et là ... le terminal E étant réservé aux vols hors de l'UE, contrôle de papiers avec des queues de 15 min faciles.
Bon, j'arrive à l'embarquement vers 45, et là ... recontrôle de papiers (spécial pour les USA cette fois), à base de scan du passeport et de questions "in english" sur les raisons de ma venue. La nana a pas l'air très emballée par mes explications (remarquez, quoi répondre à la question : "qui a fait votre valise?" ou "Les affaires dans votre valise sont elles à vous?"), mais elle me laisse passer.
Ensuite, c'est partie pour 10h00 de vol ! Et ben c'est long 10 heures ! Même avec les films (la plupart en anglais) et le fait qu'on puisse suivre le vol sur nos petits écran individuels attachés à la tête du siège de devant, on trouve le temps long et particulièrement incomfortable. Ceci dit, je m'en suis tiré sans vomir... j'ai peut être pas le mal de l'air finalement.
A signaler le fait que pour aller dans l'Oregon, on est passé au nord de l'écosse, au dessus du groeland et au canada. Un peu bizarre mais bon ...
Ah oui, quelques données sur le vol : en moyenne à 12000 mètres d'altitude, 950km/h, température autour de -60°c et 8000km de trajet au final dans un Airbus A330 à 8 sièges par rangée.
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